J’ai toujours aimé faire du vélo, mais je n’ai pas toujours aimé porter un casque de vélo. Voici l’histoire de comment (et pourquoi) j’ai changé d’avis.

Quand j’étais adolescent, je me sentais invincible. Je n’avais pas envie de porter mon casque de vélo sur le chemin de l’école. Après tout, mon école n’était qu’à deux rues de chez moi et j’aimais sentir le vent dans mes cheveux. Ma mère insistait souvent pour que je le porte, et me le répétait lorsque je quittais la maison pour aller à l’école. Chaque fois que j’arrivais à la maison sans rien sur la tête, mon père me lançait un regard exaspéré, me rappelant à quel point j’étais négligente. À l’époque, ces réactions ne faisaient que renforcer mon comportement. Je ne me souciais pas du tout de protéger ma tête.

En grandissant, j’ai réalisé que mes parents avaient peut-être raison depuis le début. J’avais un casque blanc à l’époque, que j’aimais beaucoup. J’ai commencé à le porter à l’école, en l’attachant à mon sac à dos une fois arrivée. Inévitablement, les les sangles se sont desserrées, ce qui voulait dire qu’il n’était plus aussi efficace pour protéger ma tête. Je me souviens à quel point il était mal ajusté. Mais je m’en fichais, au moins, je me disais que je portais un casque.

Prise de conscience No1 : l’accident de ma sœur

Un jour d’été, Gaby, une de mes sœurs, était en ville. Nous avions prévu de nous retrouver pour souper. Nous avions si hâte ! J’étais dans ma chambre en train de me préparer quand le téléphone a sonné. J’ai entendu ma mère décrocher. Quelques minutes plus tard, elle a réuni ma famille et nous a dit : “Gaby a été renversée par une voiture.”

C’était impossible. Pas Gaby ! Elle était toujours si prudente sur son vélo. Rapidement, nous avons appris ce qui c’était passé : elle rentrait chez elle après le travail sur une piste cyclable très fréquentée. Une voiture avait tourné au moment précis où elle passait – le conducteur ne l’avait pas vue. Quand j’ai appris qu’on lui avait mis un collier cervical, j’ai eu très peur. Elle avait subi une commotion cérébrale, mais au moins, elle n’avait pas d’os cassés ni de traumatisme grave à la tête. J’étais soulagé, mais cela m’a marquée car à partir de ce jour, j’ai toujours porté mon casque. C’était ma première prise de conscience.

Prise de conscience No2 : sauvée par mon casque de vélo

Quelques mois plus tard, je roulais à vélo avec ma sœur jumelle sur le chemin Camilien-Houde, sur le Mont-Royal. Nous bavardions et roulions à un rythme tranquille. Dans un moment de distraction, nous nous sommes rapprochées au point que nos roues se sont frôlées. Comme nous étions sur une pente, j’ai perdu l’équilibre. Ma tête a heurté le sol et mon casque s’est fracassé. J’étais en état de choc, j’avais des vertiges et des battements dans la tête. On m’a également diagnostiqué une commotion cérébrale et il m’a fallu beaucoup de temps pour m’en remettre. Cette fois-là, c’est mon casque qui m’a sauvé. C’était ma deuxième prise de conscience.

À partir de ce moment, j’ai choisi de réellement penser avec mon casque.

 

Chaque fois qu’un conducteur a failli ouvrir sa portière alors que je passais à côté de sa voiture ;

Chaque fois que j’ai dû freiner rapidement parce qu’un automobiliste n’avait pas regardé dans son angle mort ;

La chance m’a sauvé.

Pour chaque fois que la chance a sauvé ma tête, je veux aider à sauver celle des autres.

Faites-le pour votre tête. PENSEZ AVEC VOTRE CASQUE.

– Alexandra Germain, étudiante en médecine à McGill et ambassadrice étudiante de “Pense avec ton casque”

Alexandra holding her bike up in the air

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